Les travaux de remise aux normes électriques de la basilique Saint-Amable ont permis la (re)découverte de quatre-vingts objets cachés au cœur des trois tribunes du collatéral nord. Une trouvaille qui n’a laissé personne indifférent !
Dans le cadre de la première phase de sécurisation des tribunes, les quatre- vingts objets ont été inventoriés puis évacués. D’un commun accord entre le propriétaire – la commune de Riom – et l’affectataire du site – la paroisse Notre- Dame des Sources –, une partie des objets évacués a été déposée provisoirement dans deux chapelles identifiées de la basilique. Ce dépôt occasionne une fermeture provisoire de l’accès à ces deux espaces.
Une deuxième phase d’étude des quatre-vingts objets est actuellement menée par le pôle Archives et Patrimoines de la commune en partenariat avec le service du Pays d’art et d’histoire de l’agglomération. L’étude vise notamment à vérifier le statut juridique du propriétaire de l’objet, l’historique et la valeur patrimoniale de chaque objet.
Saint-Amable ou Notre-Dame du Marthuret ?
Les conservateurs se posent désormais la question pour chaque objet. En effet les premiers résultats de l’étude révèlent que plusieurs objets entreposés à Saint- Amable proviennent de l’église Notre- Dame du Marthuret. C’est notamment le cas d’une statue de Jeanne d’Arc, présente dans l’une des chapelles de l’église Notre- Dame du Marthuret en 1929 ainsi qu’une statue de Christ en Croix, installée au début du XXe siècle contre l’une des colonnes du chœur du Marthuret.
Parmi les autres trésors retrouvés après plusieurs décennies figure la chaire historique installée au XIXe siècle contre une colonne de la nef de la basilique Saint-Amable. Rien que ça !
Une affaire à suivre…
Une fois l’étude achevée, le propriétaire et l’affectataire du site statueront sur le devenir desdits objets. La commission diocésaine d’art sacré du Puy-de-Dôme sera sollicitée pour son expertise à cette étape. L’évacuation des objets entreposés dans les chapelles sera ensuite programmée dans la perspective de la réouverture de l’accès aux deux chapelles.
