
Les archives sont à l’origine conservées pour protéger les droits de la communauté d’habitants et servir de preuves face aux tribunaux. Dans un deuxième temps, elles servent de référence pour la gestion administrative de la cité.
Enfin, lorsque le temps a passé, elles deviennent le matériau privilégié pour écrire l’histoire. Ainsi, la lettre de Jeanne d’Arc, signée par cette dernière, est une simple circulaire envoyée par la Pucelle à toutes les villes auvergnates pour obtenir armements et munitions en vue de reconquérir le royaume de France. Riom est le seul destinataire à avoir conservé ce document.
Les archives de la Ville de Riom sont de nouveau ouvertes au public les lundis, mercredis et vendredis de 13 h à 17 h dans le respect des règles de protection sanitaires en vigueur (port du masque et lavage des mains à l’entrée de la salle de lecture.
La consultation des archives est ouverte à tous et gratuitement.
Les recherches peuvent être faites pour diverses raisons, des questions administratives à régler mais également des recherches historiques, généalogiques, ou tout simplement pour le plaisir de tenir en main un parchemin médiéval.
Lundi, mercredi et vendredi de 13h à 17h ou sur rendez-vous.
L’inscription
Elle est obligatoire avec présentation d’un document d’identité officiel muni d’une photographie. Elle est valable pour l’année civile, du 1er janvier au 31 décembre.
La sortie des documents est interdite mais les chercheurs peuvent faire des photographies sans flash ou demander des reproductions aux tarifs en vigueur.
Les documents de l’administration municipale
La Ville conserve les archives de son administration depuis le XIIIe s. Elles sont composées de documents très divers : délibérations, registres de comptabilité, titres de propriété, correspondances, etc.
Autant de témoignages précieux sur l’histoire de la ville.
Depuis la Révolution Française la Mairie a aussi la charge de l’état civil ancien qui commence, pour les baptêmes, dès l’ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539. Ces documents, consultables aux Archives, font le bonheur des généalogistes amateurs et professionnels.
Des dossiers de travaux, avec plans, apparaissent à partir du XVIIIe s.
La consultation des papiers du XIXe s. offre au chercheur en histoire mais aussi à toute personne curieuse de l’histoire de sa ville des dossiers sur les fontaines, l’abattoir, les travaux de voirie, les écoles, le collège, les églises de la ville, etc. Et bien d’autres lieux encore…
Les registres cadastraux (états de sections et matrices) permettent de reconstituer la liste des propriétaires successifs d’une maison ou d’un terrain, de nos jours aux premières années du XIXe s.
Les fonds privés
Ces fonds privés, plus de cinquante en 2020, sont essentiellement issus de dons de particuliers.
Les plus importants sont les suivants :
- fonds de l’hôpital général, fondé en 1658,
- fonds du bureau de bienfaisance, crée en 1797,
- fonds de familles : de Montgon (XIIIe-XXe s.) et autres,
- fonds Richard, qui contient les travaux de l’érudit riomois Edouard Everat (1856-1944),
- fonds d’architectes de Riom : Georges Galinat (XXe s.), Jean-Marie Rollier (XXe-XXIe s.),
- fonds du comité de jumelage de Riom.
Autant de fonds qui apportent un éclairage différent de celui des archives municipales sur l’histoire de Riom.
La Ville assure aussi la conservation des documents de la communauté d’agglomération Riom, Limagne et Volcans.