L'ecstasy
- Les risques sur la santé
Les risques immédiats sont les suivants : déshydratation, risque de convulsions, nausées, maux de tête, crampes, augmentation du rythme cardiaque et de la température du corps, épuisement.
Les consommateurs risquent également des troubles hépatiques (urines foncées…) mais aussi anxiété, crise de panique, “bad trip” et accidents psychiatriques.
Par ailleurs, les hommes peuvent également avoir des troubles de l'érection et de l'orgasme sous l’effet du produit.
Fatigue et forte déprime passagère sont possibles les jours suivants la prise, pouvant évoluer vers une dépression à long terme.
Chez les femmes, les cycles menstruels peuvent être perturbés.
À long terme et après usages répétés, capacités d’apprentissage et de mémoire peuvent être aussi perturbés.
Enfin, des travaux scientifiques établissent l’existence de lésions des cellules nerveuses chez l’animal, pouvant expliquer les troubles psychiques constatés chez l’homme comme la dépression ou les troubles de la mémoire.
- Les risques de poursuites pénales
L’usager encourt un an d’emprisonnement, 3 750 euros d’amende ou l’une de ces deux peines seulement.
Cette peine peut être portée à 5 ans d’emprisonnement et/ou 75.000 euros d’amende lorsqu’elle a été commise dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public, ou par le personnel (y compris intérimaire) d'une entreprise de transport terrestre, maritime ou aérien, de marchandises ou de voyageurs exerçant des fonctions mettant en cause la sécurité du transport.
L’usager majeur peut se voir proposer diverses mesures qui si elles sont exécutées, entrainent l’arrêt des poursuites.
Le Procureur peut enjoindre à un usager, même mineur, de se soigner. Les poursuites sont alors suspendues. Si l’usager ne se plie pas à cette injonction, ou s’il est à nouveau interpelé pour usage, le procureur de la République peut décider une nouvelle injonction thérapeutique, soit traduire l’usager devant le tribunal correctionnel.
- Les risques quand on conduit
La loi du 3 février 2003 prévoit deux ans d’emprisonnement et 4.500 euros d’amende pour toute personne conduisant ou ayant conduit sous l’influence de substances ou plantes classées comme stupéfiants, la présence du produit ayant été confirmée par analyse sanguine. La peine et l’amende sont aggravées si la personne était également sous l’emprise d’alcool. La peine complémentaire relative à l’usage de stupéfiants (stage de sensibilisation aux dangers de l’usage de produits stupéfiants) est également encourue.
En cas d'accident ayant entraîné des blessures ou un décès, les peines sont aggravées et peuvent atteindre 7 ans d'emprisonnement et 100.000 euros d’amende pour homicide involontaire :
- lorsque le conducteur se trouvait en état d'ivresse manifeste ou était sous l'empire d'un état alcoolique caractérisé par une concentration d'alcool dans le sang ou dans l'air expiré égale ou supérieure aux taux fixés par les dispositions législatives ou réglementaires du code de la route, ou a refusé de se soumettre aux vérifications prévues par ce code et destinées à établir l'existence d'un état alcoolique.
- lorsqu’il résulte d'une analyse sanguine que le conducteur avait fait usage de substances ou de plantes classées comme stupéfiants, ou a refusé de se soumettre aux vérifications prévues par le code de la route destinées à établir s'il conduisait en ayant fait usage de stupéfiants.
Si est constatée la présence d’alcool et de stupéfiants, ou si une ou plusieurs autres circonstances aggravantes sont associées à la prise de stupéfiants ou d’alcool, les peines sont encore alourdies, pouvant aller jusqu’à dix ans d’emprisonnement et 150.000 euros d’amende.
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