Installation plastique

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Interview de Mme Polge, professeur du Lycée Marie Laurencin

Les élèves de lycée Marie Laurencin ont décoré la salle Dumoulin pour les rencontres Cours et Jardin. Revenons sur la création et la mise en place de ce travail grâce à une entrevue avec Mme Polge, professeur.

Quelle est la classe qui a été en charge de ce projet ?

Ce projet a été proposé aux élèves de première du Baccalauréat Professionnel Artisanat et Métiers d’Art Marchandisage Visuel. Nous essayons de trouver un équilibre entre les cours théoriques et les projets. Ces derniers permettent d’illustrer leur travail dans un autre contexte.

Est-ce la première fois que la section « Marchandisage Visuel » travaille sur un projet en partenariat avec la Ville ?

Auparavant, nous avons eu une collaboration avec les associations de commerçants de Riom pour réaliser le décor d’un défilé. Nous avons également travaillé sur la conception d’une vitrine de Noël pour un jeu interactif.

Sur Cours et Jardin, c’est notre troisième participation. En fonction du projet, nous attribuons la réalisation soit aux élèves de seconde soit aux élèves de première.

Comment avez-vous été amené à travailler sur ce projet ? Est-ce que vous êtes demandeurs de projet ?

C’est un partenariat dans l’échange constant avec le service Culturel et notamment avec Anne Saunier. Elle connaît nos compétences et nos besoins. Pour nous, ce partenariat est positif et nous répondons toujours dans l’affirmatif pour participer. Le service nous met bien en avant et c’est gratifiant pour nos étudiants.

Quel est l’intérêt pour les élèves de travailler sur ce type de projet ?

S’exercer sur des projets réels amène une autre valeur à l’exercice. Ils mettent au point leur projet, le présentent devant un jury et l’argumentent. Ils doivent aller jusqu’au bout du projet. Contrairement aux autres exercices, ils ne s’arrêtent pas à l’état de maquette, ils sont dans un contexte professionnel extérieur. C’est motivant pour eux, cela donne une autre dimension à leurs travaux.

Comment avez vous aborder ce projet ? Avez-vous été en lien avec la compagnie ?

Nous n’avons pas eu le temps de nous entretenir avec la compagnie. Nous avons travaillé sur le texte de « B.A.B.A.R, le transparent noir » ainsi que des revues de presse de la pièce.

Contrairement à d’autres projets, les étudiants ont été principalement seuls sur la réflexion, la création et la scénographie. Ils ont choisi leur histoire et ont eu comme contrainte de ne pas dépasser 5 visuels. En tant que professeur, nous étions là pour les accompagner dans la cohérence de l’histoire, l’intérêt du visuel et le côté technique de la création.

Après des recherches, ils ont extrait une problématique, celle du souvenir. Ils ont créé des planches avec différentes idées. Les quatre plus pertinentes ont été gardées et approfondies. Nous en avons fait une sélection. Le cube vide avec des images qui se croisent, illustrant les idées que nous avons tous en tête en ne sachant pas forcément ce qui se passe, se révélait pertinent pour le sujet.

L’intérêt de ce travail était de leur faire découvrir l’outil photoshop et le photomontage. Nous devons nous rattacher au référentiel.

Est-ce que l’implication des élèves était similaire sur ce projet par rapport aux autres de l’année ?

Oui et non, nous travaillons beaucoup en terme de projet. L’utilisation du nouvel outil, photoshop, a été séducteur et la mise en place de l’installation dans un lieu public a été appréciée.

Avez-vous l’habitude de travailler avec d’autres partenaires ?

Nous n’avons pas eu d’autres partenaires mais nous serions intéressés pour en avoir. Nous travaillons avec d’autres sections de l’établissement. Si le projet entre dans notre référentiel et apporte des compétences à nos étudiants, nous sommes ouverts aux propositions.

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